Bourse ? Crédit ? Job d’été ? Il existe des solutions adaptées à tous les profils. Lesquelles privilégier en fonction de la durée et du coût des écoles.
Comme chaque année à la même époque se pose la question du financement des études des enfants. Entre le logement (5.000 à 10.000 euros par an), les frais de scolarité (plus de 10.000 euros en école de commerce), les dépenses courantes (plus de 5.000 euros), l’addition grimpe vite à 20.000 euros, voire plus en cas d’études à l’étranger. Pour un MBA au Etats-Unis, par exemple, comptez 100.000 euros par an. Où trouver une telle somme ?
Première piste à explorer : les bourses étudiantes
Elles sont accordées sous conditions de ressources et plafonnent souvent à quelques milliers d’euros. Sur 2,3 millions d’étudiants, près de 700.000 touchent une bourse sur critères sociaux délivrée par le Crous (centre régional des œuvres universitaires et scolaires) et 730.000 bénéficient d’une aide au logement des Allocations familiales.
Deuxième piste : les jobs étudiants
Plus de 50% des étudiants travaillent. Et 30% sont salariés à temps plein. Ils n’étaient que 18% en 2006. Important, si les revenus de votre enfant sont inférieurs à trois fois le smic brut mensuel, ils sont exonérés d’impôts.
Troisième piste : les crédits étudiants
Ces prêts spécifiques sont conçus par les banques avec des taux attrayants et la possibilité de ne rien rembourser pendant les études. Mais là aussi, pas sûr, que la solution soit à la hauteur de l’enjeu. Compte tenu du montant maximum de l’emprunt : entre 40.000 à 50.000 euros, selon les établissements. Historiquement, seule la Société Générale va jusqu’à 120.000 euros pour financer des études à l’étranger.
Les taux vont de 1 (dans le cadre d’une offre promotionnelle) à 4% avec un différé de remboursement de cinq ans le plus souvent. La caution des parents est souvent obligatoire. Conseil du lerevenu.com : pour choisir un prêt étudiant, comparez les taux, frais annexes et souplesse du prêt.
Quatrième piste : puiser dans son capital ou dans sa capacité d’épargne
Certains parents mettent de l’argent de côté chaque mois en vue du financement des études de leurs enfants, en alimentant un Livret A ou une assurance vie à leur nom. Epargner régulièrement dans un but précis est recommandé. Mais placer l’argent destiné au financement des études sur un placement dédié n’est pas forcément conseillé. Parce que vous allez sélectionner un placement sans risques et que, sur 10, 15 ou 20 ans, ce ne sera pas le plus rentable.
Conclusion. Investir dans les études de ses enfants est très rentable, sur le plan culturel, en termes de développement personnel, mais aussi financier. Alors Bourse ? Crédit ? Job étudiants ? Ou épargne des parents ? Sans surprise, compte tenu du coût élevé de l’enseignement supérieur, il est souvent nécessaire de cumuler ces quatre sources de financement.
Source : http://www.lerevenu.com/